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La France veut des services numériques plus sobres
ANALYSE - Deux autorités publient un référentiel de bonnes pratiques pour diminuer l’empreinte de certains usages comme le streaming vidéo.
Passer du constat à l’action. Il y a quelques mois, une étude publiée par le régulateur des télécoms, l’Arcep, en partenariat avec l’Ademe, pointait le poids encore faible mais grandissant du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre du pays. Sans inflexion de la trajectoire, ce secteur, qui ne pèse que 2,5 % des émissions de CO2, pourrait voir le trafic de données qu’il génère multiplié par 6 et le nombre d’équipements progresser de 65 %. De quoi faire exploser de 45 % son empreinte carbone et de 14 % la pression sur la consommation de métaux et minéraux. Il n’est pas question de couper les ailes de la transition digitale à l’œuvre, d’autant que le bénéfice environnemental du numérique pour baisser les émissions de CO2 d’autres secteurs est tout sauf anodin.
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