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IPTV

l’Arcom et les FAI unissent leurs forces pour mettre fin au piratage de contenus sportifs

Dans un récent communiqué, l’Arcom annonce un accord sans précédent avec les FAI et les ayants droit du sport, visant à lutter contre le téléchargement illégal et notamment les abonnements IPTV. Le gendarme se félicite d’ores et déjà d’avoir diminué de moitié le piratage des contenus sportifs en 2022.

Les IPTV n’ont pas fini de se faire des ennemis. Alors que la justice se fait de plus en plus sévère à l’encontre des abonnements pirates, condamnant plusieurs centaines de revendeurs ces dernières années, ces derniers se sont trouvé une nouvelle némésis bien décidée à mettre fin à cette pratique : les ayant droits du sport. Début 2022, BeIN Sports avait notamment obtenu le blocage de plusieurs sites pirates, et la chaîne française est loin d’être la seule à mener ce bras de fer.

D’autant que les ayants droit peuvent désormais compter sur le soutien de l’Arcom. En effet, dans un communiqué publié ce mercredi 18 janvier, le gendarme des télécoms annonce la signature d’un accord avec la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms, Orange, Bouygues Télécom et SFR), Iliad et l’Association pour la protection des programmes sportifs (APPS). L’objectif : intensifier la lutte contre la piratage de contenus sportifs.

L’ARCOM ET LES AYANTS DROIT MUSCLENT LEUR JEU CONTRE LE PIRATAGE
Depuis un an, le nombre de signalements auprès de l’Arcom concernant la diffusion illégale de contenus sportifs a tout bonnement explosé. L’organisme recense en effet 85 saisines de la part des ayants droit, pour une dizaine de compétitions. Au total, 787 noms de domaines ont fait l’objet d’un blocage par les FAI, pour un total de 1299 sites illégaux concernés. L’Arcom se targue ainsi d’avoir la consommation illicite de sport en France de 49 % sur le premier semestre 2022.

Mais le gendarme des télécoms veille à ne pas crier victoire trop vite. Ce dernier est conscient de la menace que représentent les abonnements IPTV, mais également les VPN dans le visionnage illégal du sport. « La lutte contre le piratage sportif sur internet protège les grandes compétitions qui nous rassemblent comme elle protège le financement du sport amateur, dont la pratique dans nos territoires participe à leur vitalité, favorise l’inclusion et encourage la cohésion », déclare Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom.