Un masque pour téléphoner
Un masque pour téléphoner partout sans être entendu
Finis les regards réprobateurs lorsqu’on passe un coup de fil dans un train. Une start-up toulousaine a mis au point un masque « absorbeur » de bruit. Il permet de téléphoner dans un lieu ou un transport public sans en faire profiter ses voisins. Une innovation présentée pour la première fois cette année au CES de Las Vegas.#IlsOntLaSolution
C’est un drôle de masque, à l’allure futuriste. Grâce à lui, les personnes qui le portent peuvent parler au téléphone, en toute discrétion tout en étant au bureau ou dans les transports. Ce masque révolutionnaire laisse passer l’air mais il bloque le son. Pratique quand on doit téléphoner dans un train ou quand on s’enflamme devant son écran lors d’une visioconférence. Cette prouesse technologique, présentée au CES de Las Vegas, la grande messe de l’innovation technologique, on la doit à l’entreprise toulousaine Skyted. « On a intégré dedans les silencieux qui sont dans les réacteurs d’avion avant et après la turbine. On a miniaturisé ces absorbeurs de son. Ils permettent d’enlever tout le spectre de la voix humaine qui va de 400 à 4000 hertz » explique Stephane Hersen qui a créé la société toulousaine il y a deux ans.
Passer des appels audio et vidéo sans être entendu
Le masque qui se pose sur la bouche et le nez, est accompagné d’un casque. Une solution innovante qui s’adresse avant tout aux professionnels, qui veulent garder des informations confidentielles alors qu’ils sont au téléphone. L’entreprise vise dans un premier temps les travailleurs nomades. La société cherche également à nouer des partenariats avec des compagnies aériennes pour proposer une nouvelle expérience aux passagers.
Une idée née à Singapour
L’entrepreneur de 53 ans a eu cette idée en 2018, alors qu’il travaillait au sein d’Airbus à Singapour. Après avoir planché durant deux ans sur ce projet, le quinquagénaire prévoit de commercialiser ce accessoire inédit à la fin de l’année 2023. Ce bijou technologique devrait être vendu au prix de 400 euros environ. Sa fabrication devrait se faire en France. La société toulousaine envisage de recruter une vingtaine de personnes d’ici un an.