8 Français sur 10 considèrent que les réseaux sociaux sont un danger pour notre société
Les Français se montrent de plus en plus méfiants à l’égard des réseaux sociaux. C’est ce que révèle une récente étude de Toluna, qui rapporte qu’ils sont 81 % à estimer que Facebook, Twitter et compagnie représentent un danger pour leurs utilisateurs. En tête des problèmes cités, on retrouve notamment l’addiction ou encore l’omniprésence des fake news.
Les réseaux sociaux n’ont jamais été aussi populaires qu’aujourd’hui et, paradoxalement, ils n’ont également jamais suscité autant de méfiance de la part de leurs utilisateurs. Fake news, addiction, perte de temps : voilà autant de termes qui viennent à l’esprit des Français lorsqu’on leur demande ce que leur évoque ce milieu. Dans un récent sondage réalisé par Toluna Harris Interactive, pour le comte de l’Observatoire Cetelem, ils sont 81 % à avoir une opinion négative de Facebook et compagnie.
Cela ne veut pas pour autant dire qu’ils n’apprécient pas certains aspects. En effet, ils sont également nombreux à souligner les bienfaits que leur apportent ces plateformes, tels que le maintien du lien social ou les possibilités de divertissement. Reste que les points négatifs sont très présents. 75 % dénoncent les thèses complotistes omniprésentes, tandis que 73 % se plaignent de l’abondance des discours intolérants.
LES FRANÇAIS SE MONTRENT TRÈS MÉFIANTS À L’ÉGARD DES RÉSEAUX SOCIAUX
Point non négligeable, cette vision en demi-teinte des réseaux sociaux est partagée par l’ensemble de la population, et ce, peu importe la tranche d’âge des sondés. Ainsi, si les plus jeunes sont les plus grands consommateurs de ces plateformes, ils n’en restent pas moins conscients des dangers qu’elles renferment, notamment concernant les risques d’addiction. Beaucoup admettent par ailleurs utiliser leurs réseaux pour s’informer.
Reste que dans tous les cas, ils sont plus nombreux à considérer les réseaux comme un danger plutôt qu’un bénéficie pour notre société (50 % contre 33 %). Les craintes principales se trouvent au niveau des fake news (62 %), mais aussi et surtout sur la protection de la vie privée (78 %) ainsi que des utilisateurs les plus jeunes (81 %). 64 % estiment que leur utilisation a un impact sur leur santé mentale.